On parle de plus en plus d’intergénération, mais en réalité qu’en est-il ? Chaque jour, nous rencontrons des situations durant lesquelles le partage entre les générations est évident. Il est temps de mettre en lumière les actions intergénérationnelles du quotidien qui prouvent que nous avons tous un peu de nos aînés en nous.
On débute cette nouvelle série d’interview avec Océane, qui va nous parler d’une passion commune qui se transmet de génération en génération dans sa famille : le rugby !
Que t’évoque le mot “intergénération” ?
D’après moi, ce mot rime avec partage. Je pense que toutes les générations ont quelque chose à transmettre aux suivantes et vice-versa. Personnellement j’associe vraiment le terme génération à la famille. En grandissant, tu apprends et te développes forcément par le biais de ton entourage.
Pour toi, quelles sont les actions intergénérationnelles que tu effectues au quotidien ?
Dans ma famille, on regarde beaucoup la télévision et notamment le sport. Ma mère regarde le rugby depuis toujours, c’est mon grand-père qui lui a appris à aimer ce sport quand elle était enfant. En ayant grandi dans les Hautes-Pyrénées, aimer le rugby fait presque partie de l’héritage. Depuis que je suis petite, on regarde tous les matchs de l’équipe de France mais aussi le Top 14. Avant je n’y prêtait pas vraiment attention, c’est en 2014 que j’ai commencé à m’y intéresser de plus près avec la victoire du bouclier de Brennus par Castres ! Depuis, c’est devenu mon quotidien. Les matchs rythment mon week-end et je prends plaisir à les regarder avec ma mère et ma grand-mère ou à en parler avec les autres membres de ma famille qui partagent cette passion aussi.
C’est en venant faire mes études à Bordeaux que cette passion intergénérationnelle s’est amplifiée. J’ai pu aller supporter l’Union Bordeaux Bègles de nombreuses fois accompagnée de ma mère. Aller au stade Chaban Delmas est devenu une habitude ! Je me suis d’ailleurs rendu compte en y allant que le rugby était réellement un sport qui rassemble toutes les générations autour d’une équipe. Petits ou grands, on chante tous ensemble pour encourager l’UBB et on n’hésite pas à discuter pendant la mi-temps.
Ce qui m’a le plus ému c’est quand j’ai été voir un match de l’équipe de France avec ma mère l’an dernier et qu’elle m’a dit « Si on m’avait dis que j’aurais une fille qui aimerait le rugby autant que moi et que j’irais voir le XV de France, je n’y aurais pas cru ». Ça montre bien que ce sport c’est vraiment une histoire de famille !
Je suis ravie qu’elle m’ait transmis cette passion car aujourd’hui je peux en vivre en faisant mon alternance dans ce milieu et en apprenant chaque jour !